En savoir plus sur les nouveaux cafés LE REPAIRE

Nouvelle année, avec des prix du café qui atteignent des niveaux inégalés (215 centimes de dollars par livre de café à l’heure où j’écris aujourd’hui) !
J’ai tout de même réussi, avant la fièvre, à acheter quelques nouveaux lots de cafés bio de spécialité :

Café d’Ethiopie :
Le Yémen et l’Ethiopie se disputent le titre de berceau du café*.
C’est d’ailleurs de là que vient le terme MOKA, du nom du port du Yémen d’où transitent les cafés de l’Est de l’Afrique.
Aujourd’hui en Ethiopie, plus de 5 millions de petits producteurs font pousser du café. Le contrôle des prix et de la qualité sont des enjeux majeurs pour le pays**. Après des années d’anonymisation du marché, depuis 2017 il est enfin possible d’avoir une traçabilité complète sur les lots de café et ainsi de promouvoir la recherche de qualité et de meilleurs prix pour les producteurs qui choisissent cette voie.
Ce café proposé par LE REPAIRE est typique d’un SIDAMO d’Ethiopie : complexe, long en bouche, avec une acidité et des notes fruitée et de jasmin.
Il vient de Nensebo et pousse entre 1 850 et 2 000m d’altitude. Ces conditions permettent au café de se développer sous d’excellents auspices (bon ensoleillement, moins de parasites etc.) et donc de générer plus d’arômes. 448 petits producteurs (moins de 2ha de parcelles) apportent leur café à la station de lavage de Refisa qui appartient à Negusse Debela. 
Leurs parcelles soutiennent également une agriculture vivrière : teff, maïs et banane plantin.
Sources : *Le moine de Moka, de Dave Eggers **https://sucafina.com/emea/origins/ethiopia?price=EUR

Café du Rwanda :
Ce café du Rwanda provient de la région de Kabyniro et pousse entre 1 600 et 1 950m d’altitude. En 2003, 22 femmes et 6 hommes de la région ont constitué la coopérative Kopiguka et se sont dotés au fur et à mesure d’installations (station de lavage du café). Il est courant au Rwanda de trouver en majorité des femmes dans les organisations de café, beaucoup d’hommes ayant disparu au moment des conflits en 1994 (entre 800 000 et 1M de morts, 75% des Tutsi du pays). Le pays compte à présent plus de 400 000 petit.es producteurs.trices de café.
Les membres de la coopérative s’appuient à présent sur l’organisation Tropic Coffee pour commercialiser leur café.
Ce café bénéficie d’excellentes conditions (température entre 16 et 21 degrés toute l’année), avec alternance de nuits fraîches et chaudes journées. Ceci permet de développer un café très aromatique, avec une belle acidité et des notes de cassis et sucre roux.
Source : https://sucafina.com/emea/origins/rwanda?price=EUR

Café lavé du Pérou :
Le Pérou est le pays qui exporte le plus de café arabica bio au monde. Les installations y sont souvent artisanales et localisées directement sur chaque petite ferme. La Coopérative JUMARP El Palto (Asociacion de Productores Cafetaleros Juan Marco El Palto) et ses 300 membres récoltent le café entre 1 300 et 1 800m d’altitude. 21% des membres sont des femmes. Le café pousse sous couvert forestier, selon les principes de l’agroforesterie.
Grâce au ré-investissement de la prime Fairtrade (FLO Max Havelaar) depuis 2012, les producteurs, qui possèdent entre 2 et 5 Ha de parcelles, ont pu lancer un programme d’amélioration de la qualité jusqu’à pouvoir produire en tasse des cafés bio de spécialité (note SCA 85-86). Ils ont sélectionné des variétés produisant des grains de meilleure qualité, se sont dotés de bâtiments de séchage, de dépulpeurs manuels et de cuves de fermentation.
Cela donne à ce Pérou beaucoup de rondeur et d’équilibre, ponctué de notes d’épices et d’abricot sec.
Sources : https://sucafina.com/emea/origins/peru?price=EUR
https://www.facebook.com/coopjumarp/
http://www.coopjumarp.com

Café nature du Pérou :
Premier café NATURE de la gamme LE REPAIRE!
Ce procédé de traitement des cerises de café lui confère un goût plus sauvage et fruité. En effet, au lieu de dépulper directement la cerise de café avant d’en faire sécher le grain, comme habituellement avec les cafés lavés…Ici, le grain de café commence à sécher avec la pulpe et le mucilage encore présents.
Ce café vient, tout comme le café lavé Pérou de la gamme LE REPAIRE, de la coopérative JUMARP. C’est Guersy Michael Milian de la Cruz, sur la Finca Fundo Don Eulalio (4,75Ha à 1550m d’altitude) qui produit spécifiquement ce café Nature Bio de spécialité avec l’aide de sa famille. Il aide aussi la coopérative avec sa comptabilité.
Source : https://sucafina.com/emea/offerings/guersy-de-la-cruz-natural-organic?price=EUR

Composition d’une cerise de café
Source : www.leguidedubarista.com

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